En juin 1972, cinq hommes ont été arrêtés pour avoir cambriolé les bureaux d’un parti politique. L’enquête a révélé que ce cambriolage tirait son origine d’une campagne d’espionnage et de sabotage politique de haut niveau.
Pendant deux ans, le président en exercice, membre du parti opposé, a nié toute participation à cette affaire. En vérité, il l’avait fait étouffer. Le scandale du Watergate a entraîné la démission du président des États-Unis et l’emprisonnement de 43 personnes, dont plusieurs douzaines de hauts fonctionnaires.
Le roi David était coupable d’escroquerie, d’adultère et de meurtre. Il a aussi tenté de dissimuler ses méfaits. Alors Dieu a envoyé le prophète Nathan pour le confronter et dévoiler ses péchés (2 S 12.1).
Nathan a dit : « Ainsi parle l’Éternel » (v. 11). Il a rappelé à David qu’il y avait quelqu’un de plus puissant que lui à qui il devait rendre des comptes. C’est Dieu qui avait béni David. Sans lui, David n’était qu’un pauvre berger ! (v. 7,8.) Par sa convoitise et son orgueil, David a rejeté et méprisé Dieu en tant que bienfaiteur et protecteur ! (v. 10.)
Dans sa grâce, Dieu nous libère de la honte du péché (v. 13), mais il y a quand même des conséquences. Bien que pardonné, David a payé cher pour ses péchés : « quatre agneaux pour l’agneau » (Ex 22.1 ; 2 S 12.1-4) et « l’épée ne s’éloignera jamais de [sa] maison » (v. 10). L’enfant né de l’adultère est mort (v. 14), et trois autres fils de David sont morts par l’épée dans des querelles de famille (13.29 ; 18.15 ; 1 R 2.25).
David a appris que ses péchés avaient des conséquences désastreuses. Lorsque nous péchons, nous méprisons Dieu et nous lui déplaisons (2 S 11.27 ; 12.9,10,14). Choisissons plutôt de marcher avec lui dans la vérité et l’honneur.
Dieu a pardonné à David (2 S 12.13), alors pourquoi a-t-il quand même été sévèrement puni ? (v. 10-12). Pourquoi le pardon de Dieu n’arrange-t-il pas tout ?