Dieu avait promis à Abraham qu’il ferait de lui une grande nation qui serait une source de bénédiction pour le monde entier (Ge 12.1-4). Il lui fallait donc un fils, mais il n’avait toujours pas d’héritier (15.1-15). Cela faisait si longtemps que Dieu lui avait fait cette promesse. Enfin, à l’âge de 99 ans (et Sara 90), le Seigneur lui est apparu de nouveau, lui promettant de nouveau un fils. Sara a ri (18.12). C’était effectivement drôle ; un vieux couple aurait-il un fils ? Quelle joie lorsque la promesse de l’Éternel s’est réalisée, lorsque Isaac est né (21.5) !
La vie d’Abraham est alors devenue riche et belle. Il avait un fils, et sa famille s’était installée à Beer-Schéba. Abraham rayonnait de joie. C’est alors que l’histoire a pris un tournant dangereusement sombre, il est écrit : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je te dirai » (22.2).
Abraham a obéi. Le courage et la foi le gardaient debout, mais n’importe quel père admettra que la demande avait semblé insensée. Abraham a ramassé le bois et la pierre à feu. Il a pris son fils et des provisions, et ils ont marché pendant trois jours pour atteindre le sommet de la montagne. Quel voyage atroce cela a dû être !
Heureusement, l’histoire se termine bien. Abraham s’apprêtait à sacrifier son fils lorsqu’un ange l’en a empêché. L’ange lui a dit : « N’avance pas ta main sur l’enfant, et ne lui fais rien ; car je sais maintenant que tu crains Dieu » (v. 12).
C’est la seule fois où Dieu a demandé une telle chose à un être humain. Cette histoire annonce le jour où Dieu sacrifierait son Fils Jésus. C’est par amour que Dieu a épargné le fils d’Abraham, c’est également par amour qu’il n’a pas épargné son propre Fils (Jn 3.16).
Quelle réaction suscite en vous le fait qu’Abraham a failli sacrifié son fils ? Cela change-t-il votre réaction concernant le fait que Dieu a sacrifié Jésus ?