Dans son livre Les fondements du christianisme, C. S. Lewis a écrit : « Il y a un vice dont aucun homme au monde n’est exempt […] Il n’existe pas de faute qui rende un individu aussi impopulaire et aucune autre dont il soit plus inconscient. Plus ce vice est important chez nous, plus il nous dégoûte chez les autres. » L’avez-vous deviné ?
L’orgueil.

Abdias a écrit que Dieu était en colère contre Édom à cause de son orgueil (v. 2,3). Et, en effet, les Édomites étaient fiers de beaucoup de choses ;
• leur sécurité (v. 3). En raison de sa configuration, la ville était presque imprenable ;
• leur richesse (v. 5,6). Les principales routes commerciales du Moyen-Orient traversaient Édom. Par conséquent, la ville pouvait taxer tout le commerce qui passait par ces routes ;
• leurs alliances (v. 7). Grâce à son emplacement stratégique, toutes les nations environnantes voulaient établir de bonnes relations avec les Édomites ;
• leur sagesse (v. 8,9). Leur localisation sur les routes commerciales leur permettait de rencontrer beaucoup d’hommes instruits venant de plusieurs contrées différentes.

Les Édomites étaient donc riches, intelligents et ils avaient de bonnes relations. Sommes-nous enflés d’orgueil pour les mêmes raisons ? L’orgueil dans sa forme la plus simple est l’autosuffisance. C’est d’estimer être en mesure de tout faire par soi-même et de commencer à juger les choses et les gens selon ses propres normes.

Soyez averti. Car « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Ja 4.6). Ou comme un écrivain a dit : « Les hommes qui ont confiance en quoi que ce soit qui est dépourvu de Dieu sont comme l’homme qui, pendant un orage, se réfugie sous un arbre dont les hautes branches attirent la foudre, et le réduit en cendres. »