Éric Smallridge appelle Renée Napier « un ange ». Il dit cela parce que Renée lui a pardonné d’avoir tué sa fille Meagan dans un accident causé par l’alcool au volant. Bien que Renée ait pris beaucoup de temps avant d’accorder son pardon, Éric dit qu’il « a trouvé son salut éternel grâce à cela ». De plus, le pardon de Renée a encouragé sa famille à faire de même. Ensemble, ils ont demandé au tribunal de libérer Éric de prison après qu’il ait purgé seulement 11 ans de sa peine de 22 ans. Le fruit du coeur indulgent de Renée a donné à Éric une « seconde chance ».
Jésus a raconté l’histoire d’un roi qui a pardonné à l’un de ses débiteurs et qui lui a donné une seconde chance (Mt 18.27). Le roi était sur le point de vendre l’homme et sa famille comme esclaves à cause d’une dette impayée de plusieurs millions de dollars. Mais le débiteur s’est agenouillé et a imploré le roi de lui accorder plus de temps en promettant de tout rembourser. Ce dernier, « [ému] de compassion, […] le laissa aller, et lui remit la dette » (v. 27).
Malheureusement, le débiteur pardonné a ensuite refusé d’adoucir son coeur envers un homme qui ne lui devait que quelques milliers de dollars. Il a saisi l’homme par la gorge et a exigé un paiement immédiat. Au lieu de donner au suivant le pardon qui lui avait été accordé, il a fait arrêter et mettre en prison l’homme, dans l’attente du paiement intégral. Lorsque le roi a appris cela, il a interrogé le débiteur pardonné : « [Ne] devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j’ai eu pitié de toi ? » (v. 33.)
Dieu nous dit : « Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement », parce qu’il nous a pardonné (Col 3.13). Sa grâce répandue sur notre vie aide à adoucir notre coeur envers nos « débiteurs ». Nous pouvons ensuite les libérer de toutes les dettes qu’ils ont envers nous.
Quel danger spirituel la rancune fait-elle naître ? Qu’arriverait-il si Dieu ne nous avait pas libérés de la peine de nos péchés ?