En 1971, John Lennon a composé une chanson sur le ciel et l’enfer. « Imagine » était la chanson préférée du peuple britannique en 1999. Grâce à celle-ci, Lennon a remporté un Grammy Hall of Fame Award la même année. Elle s’est classée 3e parmi les 500 plus grandes chansons de tous les temps selon le magazine Rolling Stone (2004).

Lennon a écrit : « Imaginez qu’il n’y a pas de paradis. Ce n’est pas difficile. Qu’il n’y a pas d’enfer non plus. Il n’y a que le ciel au-dessus de nos têtes. Imaginez le monde entier. Vivant au moment présent… » (Traduction libre).

Pendant plus de 40 ans, « Imagine » a poussé les gens à croire que, puisqu’il n’y a ni paradis ni enfer, « vivre au moment présent » est la seule raison de vivre.

Toutefois, ces paroles ne reflètent pas la réalité. Le paradis et l’enfer existent. Jésus a souvent parlé de l’enfer (Mt 5.22,29,30 ; 10.28 ; 23.33 ; Lu 12.5 ; 13.28 ; 16.23).

Jésus a averti que les plaisirs liés au péché n’en valent pas la peine lorsqu’on considère le châtiment de l’enfer. Sur un ton menaçant, il décrit l’enfer comme une « géhenne, où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s’éteint point » (Mc 9.43-48). Jésus a souvent parlé des « ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents » (Mt 8.12 ; 13.42,50 ; 22.13 ; 24.51 ; 25.30).

Dans son livre « Le problème de la souffrance », le philosophe chrétien C. S. Lewis reconnaît que la doctrine de l’enfer est horrible. S’il le pouvait, il la retirerait volontiers du christianisme. Cependant, la question n’est pas de savoir si elle est détestable, mais si elle est biblique.

Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne est que Dieu vous offre une place au paradis. La mauvaise est que si vous rejetez son offre, votre destination finale est l’enfer, ce qui est pire que tout ce que vous pourriez vous imaginer (Jn 3.18,36).