Si vous pouviez faire trois voeux, quels seraient-ils ? Souhaiteriez-vous la suppression de la pauvreté mondiale ? Souhaiteriez-vous une sécurité financière ? Souhaiteriez-vous une plus belle apparence, une meilleure santé et une longue vie ? La question n’est pas aussi importante que la réponse, car cette dernière révèle qui nous sommes et ce qui compte pour nous.

Il y a plusieurs milliers d’années, le roi Salomon s’est retrouvé dans ce genre de situation. Sa réponse s’est avérée surprenante et révélatrice.

Après avoir solidement établi le royaume et servi Dieu seul, Salomon a fait un rêve dans lequel Dieu lui apparaissait et lui demandait : « Demande ce que tu veux que je te donne. » Le roi Salomon n’a pas choisi les richesses, les biens, la gloire ni la mort de ses ennemis, mais en toute humilité il a demandé quelque chose de très pratique et désintéressé : de la sagesse et de l’intelligence, afin de savoir se conduire à la tête de son peuple (v. 10).

La sagesse et l’intelligence que désirait Salomon étaient la capacité de juger avec droiture les affaires du peuple et de bien gérer son royaume jour après jour. Son humble requête révélait un coeur généreux, semblable à celui de Dieu, et son désir de servir les autres était plus grand que son désir de se servir lui-même. Au final, parce que la demande de Salomon a plu à Dieu, non seulement elle a été exaucée, mais Dieu lui a également donné beaucoup plus : les richesses, les biens et la gloire (2 Ch 1.11,12,14‑17).

Jésus nous aide à bien réagir au scénario des « trois voeux » : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Mt 6.33). En plaçant Dieu en premier dans notre vie, ses désirs deviennent aussi les nôtres, et nos demandes lui seront agréables.