Un état des États-Unis a adopté une loi exigeant que toute femme enceinte qui désire se faire avorter passe une échographie pour voir son enfant, qu’elle reçoive des explications médicales sur ce qu’elle voit, et qu’elle écoute les battements de coeur de son bébé. Suite à l’adoption de cette loi, une blogueuse en faveur de l’avortement a fait une collecte de fonds afin d’acheter des iPod pour les cliniques d’avortement. Son but ? Permettre à toutes les patientes de couvrir le bruit de la vie qui palpite en elle.
Marie sentait la vie en elle. L’enfant de la promesse (Lu 1.30-32) bougeait et remplissait son coeur de joie. Jésus est né peu de temps après l’arrivée de Marie et Joseph à Bethléhem, et Marie a pu le tenir tendrement dans ses bras pour la première fois. Avec amour, elle « l’emmaillota, et le coucha dans une crèche » (2.7). C’était le comportement normal d’une mère aimante, berçant doucement une vie humaine créée à l’image de Dieu (Ge 1.27).
Malheureusement, un roi sans pitié a tout fait pour enlever la vie au fils de Marie, craignant que Jésus ne s’empare un jour du trône. Hérode « envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléhem et dans tout son territoire » (Mt 2.16). Cet acte horrible a suscité « des cris à Rama, des pleurs et de grandes lamentations » (v. 18). Les mères étaient en larmes suite aux derniers pleurs de leurs enfants.
L’avortement d’un enfant défie l’amour maternel instinctif et détruit la vie créée à l’image de Dieu. Ce n’est pas normal, c’est aberrant ! Par la grâce de Dieu, ceux qui ont accepté la mort d’un enfant par avortement peuvent recevoir le pardon (1 Jn 1.9). En réalisant la place qu’a l’avortement aujourd’hui, n’étouffez pas la vérité sur la volonté de Dieu pour la vie et ne couvrez pas les battements de coeur ou les pleurs d’un enfant.
L’avortement va-t-il à l’encontre du plan de Dieu pour la vie ? Pourquoi est-il si nuisible à la morale en général et à la structure spirituelle d’une société ?