Avant de me marier avec Miska, j’avais le sentiment que je devais répondre oui à cette question : Pourrais-je vivre sans elle ? Mes intentions étaient romantiques et chevaleresques, mais ma question était mal orientée. J’ai réalisé qu’il n’existe probablement personne sans qui je ne peux vivre. Avec le temps, je me suis trouvé une meilleure question à laquelle répondre : Est-ce que je veux vivre sans Miska ?

Moïse a réalisé que pour obtenir les bonnes réponses, il faut poser les bonnes questions. Il s’était enfui loin de chez lui et, 40 ans plus tard, il avait perdu son identité. Dieu a trouvé Moïse dans le désert et lui a parlé à l’aide d’un buisson ardent. Il lui a parlé de son histoire et de celle d’Israël qui se trouvait sous l’emprise de l’Égypte. Il a dit : « J’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Égypte » (Ex 3.7). Dieu n’avait pas oublié Israël, et il n’avait pas oublié Moïse non plus. Il a dit à Moïse qu’il l’avait choisi pour retourner en Égypte faire face à l’emprise de Pharaon et délivrer Israël de la servitude.

Incrédule et effrayé, Moïse répond en le bombardant de questions : « Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d’Égypte les enfants d’Israël ? » (v. 11.) Qui suis-je ? a-t-il demandé. C’était une question sincère ; mais peu importe la réponse, il était convaincu de ne pas être apte à accomplir la tâche que Dieu lui avait confiée.

Au lieu de répondre directement à Moïse, Dieu a dit : « Je serai avec toi » (v. 12). Puis, il s’est nommé : « Je suis celui qui suis » (v. 14), un nom mystérieux affirmant que Dieu est toujours Dieu – d’éternité en éternité. Partout où l’homme pose le pied, Dieu le précède toujours.

Avant même que Moïse sache qui il était, il devait savoir qui Dieu est. C’est alors seulement que Moïse pouvait prendre conscience de sa propre identité et du courage dont il avait besoin.