Après la Crise de 1929, le marché boursier a mis de nombreuses années à regagner la confiance des investisseurs. Puis, en 1952, Harry Markowitz a suggéré à ces derniers de diversifier leur portefeuille en achetant des actions dans plusieurs sociétés et industries. Il a élaboré une théorie de composition de portefeuille venant en aide aux investisseurs en période d’incertitude. En 1990, cette théorie a valu à Markowitz et à deux autres personnes le Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel.

À l’instar de ces investisseurs frileux, nous qui suivons Jésus risquons nous aussi de laisser la peur nous paralyser après avoir subi un « krash » dans notre vie privée, incertains de savoir comment recoller les morceaux et aller de l’avant. Il se peut même que nous passions le reste de notre vie à attendre « un moment Markowitz », où une grande idée ou action pourrait nous aider à nous remettre d’un échec passé.

Nous oublions que Jésus l’a déjà fait à notre place. Il a couvert notre honte, et il nous en a affranchis pour que nous puissions communier avec Dieu et le servir au quotidien. Comme Christ a donné sa vie et qu’il est ressuscité des morts, lorsque nous tombons, nous pouvons nous relever avec lui, car « il prend plaisir à la miséricorde » (Mi 7.8,18).

Dès l’instant où nous trouvons Jésus, notre éternité avec lui s’amorce. Il marche à nos côtés en faisant de nous la personne que nous désirons ardemment devenir et qu’il nous destine à devenir.