À l’heure du coucher, lorsque mes fils étaient plus jeunes, ils me demandaient souvent s’ils pouvaient faire « le sac de patates ». Je les soulevais par les jambes, les posais sur mes épaules et grimpais les marches jusqu’à leur chambre. Je les jetais sur leurs lits tel un fermier lance 50 livres de patates à l’arrière d’un camion. Ils en raffolaient.

Mes garçons sont beaucoup plus vieux maintenant, et ce rituel est révolu. Toutefois, je suis toujours leur père, et je les porterai toujours d’une façon ou d’une autre, à travers les épreuves et les difficultés, à travers joies et tristesses.

En préparant le peuple d’Israël à la dernière étape de son voyage dans le désert, Moïse lui rappela les nombreux tours et détours qu’il avait faits pour arriver jusque-là. Il lui rappela aussi la voix terrible de Dieu au mont Sinaï (De 1.6-8) et la croissance de leur nation jour après jour (v. 9-18). Moïse évoqua la fois qu’il avait envoyé des espions sur la Terre promise, et que le peuple avait refusé de suivre ses instructions et de s’installer sur leur nouveau territoire (v. 26-33).

Le peuple d’Israël se retrouvait de nouveau à un point tournant de son voyage. Il devait choisir entre obéir ou désobéir à la volonté de Dieu. Les Israélites étaient terrorisés à l’idée d’affronter leurs puissants ennemis pour entrer dans le pays que Dieu avait préparé pour eux. Il est presque toujours terrifiant d’obéir à Dieu. Cependant, Dieu avait promis de les accompagner. Moïse leur rappela : « L’Éternel, votre Dieu, qui marche devant vous, combattra lui-même pour vous, selon tout ce qu’il a fait pour vous sous vos yeux en Égypte » (v. 30).

Tel un bon père, Dieu les porterait « comme un homme porte son fils » (v. 31). Peu importe ce qui les attend, ils sont dans le lieu le plus sûr possible : dans les bras de Dieu.