Un pasteur, un mari, un père, un dépendant sexuel. La dépendance de Nate Larkin est née dans un quartier chaud de New York. Il avait remporté un voyage organisé par son école pour éduquer les étudiants sur l’industrie du sexe.

Un jour, Larkin s’est mis à « basculer » entre deux vies. Il commençait les journées de cette double vie avec de la pornographie (même les dimanches où il enseignait une heure plus tard). Dans sa lutte, il cherchait désespérément « une solution confidentielle à un problème confidentiel ».

La solution de Dieu était tout sauf confidentielle. Lorsque l’épouse de Larkin a découvert son obsession, il a décidé de « sortir de [sa] bulle pour trouver de l’aide ailleurs. » Cet « ailleurs » était un groupe d’hommes ayant des problèmes similaires. Ensemble, ils mettaient en pratique Jacques 5.16 : « Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. »

Toutefois, rendre des comptes à d’autres n’est efficace que dans la sincérité. Pour que nos proches puissent nous aider, nous devons révéler la profondeur et la fréquence de notre péché. Notre honnêteté démontre que nous prenons notre péché au sérieux, et cela plaît à Dieu (Pr 12.22).

Admettre ses faiblesses, c’est se laisser corriger lorsque cela s’avère nécessaire. Il faut donc écouter et accepter la « réprimande ouverte » (27.5) plutôt que de se laisser influencer par des flatteries qui encouragent nos mauvaises habitudes (28.23). Des partenaires de responsabilité bénéficient de l’expérience de ceux qui sont déjà passés par là. Ils découvrent que « les conseils affectueux d’un ami sont doux » (27.9).

Enfin, seul Jésus peut nous pardonner et effacer nos péchés (1 Jn 1.9), nous délivrant de nos convoitises (Ro 8.37). Des relations sincères et humbles avec d’autres chrétiens peuvent nous rapprocher de lui tout en nous éloignant de nos obsessions confidentielles.