Jenny a grandi dans un foyer où les deux parents étaient engagés dans une aventure extraconjugale et portés à la violence. Dans ce contexte, elle a rapidement souffert de négligence physique et mentale, et elle est devenue une proie facile pour les autres.

Un jour, son oncle l’a amenée au parc et a abusé d’elle. Elle a connu le même sort aux mains d’un vendeur d’assurances en visite et à celles du petit ami de sa mère. À l’âge de 8 ans, un de ses frères a aussi abusé d’elle. À la suite de ces expériences, Jenny en est venue à la conclusion qu’elle ne serait aimée que si elle était sexuellement accessible. Vous pouvez imaginer vers quoi cela l’a conduite durant son adolescence. À 30 ans, elle en était à son deuxième mariage, et avait elle-même des aventures. Elle recherchait désespérément l’approbation des autres.

Jésus aimait les enfants (Mt 18.10 ; 19.13-15), et il a réservé une partie de ses paroles les plus sévères à ceux qui ont abusé d’eux et qui les ont entraînés à pécher. À propos d’eux, il a dit : « [Il] vaudrait mieux pour [eux] qu’on suspende à [leur] cou une meule de moulin, et qu’on [les] jette au fond de la mer » (18.6). Cela nous fait frémir de penser au sort qui attend l’oncle, le frère, le petit ami de la mère de Jenny et le vendeur d’assurance au jour du jugement.

Heureusement, Dieu désire ardemment sauver « ces petits » traumatisés, ainsi que ceux qui les ont blessés. Jésus s’est lui-même comparé à un berger qui part à la recherche d’une brebis perdue et se réjouit lorsqu’il la retrouve (v. 12-14). La vie de Jenny et son mode de vie ont changé lorsqu’elle a compris l’ampleur de son amour. Si le Père céleste l’aime autant, elle n’a pas besoin de rechercher l’approbation des autres de manière illicite.

Certains des agresseurs de Jenny ont peut-être reproduit ce qu’ils ont connu eux-mêmes étant enfants. Peu importe leur situation et leur âge, Dieu continue de chercher et de sauver les « petits » qui sont perdus.