Des paraboles, Jésus en a raconté des tonnes : la parabole du semeur (Mt 13.3‑23), le grain de sénevé (31,32), le trésor caché (v. 44), les ouvriers et la vigne (20.1‑16), le bon Samaritain (Lu 10.30‑37), la brebis perdue (15.4‑7), le fils prodigue (v. 11‑32), et ainsi de suite.

Pourquoi Jésus en a-t-il raconté autant ? Matthieu nous dit que c’était sa principale méthode pour présenter son royaume aux foules (Mt 13.34). Dans ce dernier, la générosité de Dieu l’entraîne à traiter chaque personne équitablement (20.1‑16). Une administration fidèle des biens est louangée (25.14‑30). Des gens de partout dans le monde y ont une place (Lu 13.29). Les humbles y sont élevés (18.14).

Les courtes histoires de Jésus regorgeaient aussi d’indices sur la présence de son royaume ici-bas sur terre. Jésus a laissé entendre que son royaume prend place sur terre même à travers la plus infime des choses (le grain de sénevé). Il se manifeste lorsqu’on fait preuve de compassion envers des personnes très différentes de nous (le bon Samaritain). Le ciel vient sur terre lorsque le pardon et la restauration sont diffusés à tout pécheur repentant (le fils perdu).

Ceux qui ont pris le temps d’écouter et de saisir ce que Jésus disait ont été capables de percevoir les secrets du royaume qui étaient « [cachés] depuis la création du monde » (Mt 13.35). Ils comprenaient que Jésus était en train d’établir un mode de vie révolutionnaire où ils étaient à la fois les bénéficiaires et les ambassadeurs.

Malheureusement, ceux qui ont entendu Jésus ne l’ont pas tous écouté. Les institutions religieuses ont rejeté ses preuves parce qu’elles ne cadraient pas avec leur programme nationaliste. Pourtant, beaucoup ont écouté — autant des Juifs que des païens — et cela a transformé leur vie.

En lisant l’histoire de Jésus aujourd’hui, saisissons ses indices et travaillons à l’avancement de son royaume.