Si je dois passer en dessous, par-dessus, autour ou à travers, rien ne m’empêchera d’y parvenir. » J’entends souvent les gens exprimer une telle attitude lorsqu’ils ont une idée ou qu’ils voient une occasion leur semblant bonne ou avantageuse. Ils y consacrent alors toutes leurs ressources.
Pour prouver le caractère erroné de cette façon de voir les choses, prenons un âne à témoin, ayant appartenu à un homme nommé Balaam.
Un roi de la région a confié une mission profitable à Balaam, qui a consulté Dieu afin de savoir s’il avait son autorisation pour l’accepter (No 22). Lorsque Dieu la lui a refusée, les représentants du roi lui ont fait une meilleure offre. Croyant que Dieu était susceptible de changer d’avis, Balaam a sollicité sa permission de nouveau. Dieu lui a alors accordé l’autorisation de les accompagner, mais en lui imposant des conditions strictes. Dieu connaissait le cœur de Balaam, qui lui déplaisait, si bien qu’il a placé son ange sur son chemin. Balaam ne pouvait pas voir l’ange, mais son âne le pouvait. Lorsque son âne a refusé d’avancer, Balaam s’est mis en colère contre lui parce qu’il l’empêchait de progresser.
L’histoire de Balaam nous enseigne que les obstacles ne sont pas tous censés être surmontés. Dieu nous en impose certains afin de nous empêcher de faire quelque chose d’insensé. Lorsque nos projets avortent, nous ne devrions pas présumer que c’est Satan qui nous met des bâtons dans les roues ; il se peut que ce soit Dieu qui tente de nous protéger.
lorsque nous n’en réalisons pas la nécessité.
Jean Will le 30 janvier 2013 à 9:54
C’est un texte reconfortant! Parfois notre entêtement nous aveugle mais Dieu ne cesse de nous protéger. Ce qui est échec à nos yeux peut être parfois dans le plan de Dieu! Dans Psaumes 23, nous lisons à la fin du verset 4: “Ta houlette et ton bâton me rassurent”. Dieu peut se servir de sa houlette pour nous amener à rester sur la bonne voie.Et ça fait mal!