Month: décembre 2012

TRAHISONS ÉMOTIONNELLES

Il y a quelques années, un ami et moi lisions ensemble Matthieu 26 au sujet de Jésus dans le jardin de Gethsémané. Au cours de notre lecture, il m’a dit : « Je sais une chose, si j’avais été en compagnie de Jésus à Gethsémané, j’aurais veillé avec lui. Je ne serais jamais tombé endormi ! » Indigné, il a poursuivi ainsi : « Comment a-t-on pu s’endormir après avoir entendu Jésus dire combien il était troublé ? Il les avait presque suppliés ! » (v. 38.)

DEMANDER SON CHEMIN

Je n’aime pas particulièrement demander mon chemin. Je me dis toujours que, si je persévère, je finirai par le trouver. Contrairement à moi, ma femme, Martie, s’empresse toujours de demander son chemin et mon refus d’avouer que je n’ai pas la moindre idée d’où je vais la laisse perplexe. En fin de compte, c’est elle la plus sage de nous deux. Elle se rend à destination plus rapidement et sans angoisser, alors que je me perds.

PAR AMOUR

L’année dernière, j’ai reçu de beaux cadeaux de Noël : un pantalon de ski, un bracelet et une liseuse Kindle. Cependant, ce qui m’a le plus réjouie, c’est de passer du temps avec des gens : m’amuser avec neuf petits-neveux et petites-nièces venant de l’extérieur de l’État ; le bonheur de voir une de mes nièces, son mari et leur fillette de dix-huit mois assister avec nous au service de la veille de Noël de notre Église ; avoir rendu visite à un collègue à la retraite et à sa femme, tous les deux ayant des problèmes de santé ; avoir célébré la période des fêtes en compagnie de vieux amis ; avoir lu l’histoire de la Nativité avec des êtres chers. C’étaient tous des cadeaux particuliers en raison de l’amour que nous avons les uns pour les autres.

AVANCE ! MAIS AVANCE DONC !

De l’autre côté de l’intersection, j’ai vu un automobiliste hésiter lorsque le feu est passé au vert. C’est alors que, venant de nulle part, une personne s’est mise à crier : « Avance ! Mais avance donc ! » Ces cris de colère semblaient affoler le conducteur, et leur origine semblait le laisser perplexe. Puis j’ai vu que la voiture derrière lui était équipée d’un haut-parleur permettant à l’automobiliste de crier après les autres automobilistes ! Ayant pris son courage à deux mains, le conducteur hésitant a fini par aller de l’avant. La grossièreté et l’impatience du conducteur contrarié m’ont frappé.

QUE DES ENFANTS

Après le lycée, Darrell Blizzard a quitté l’orphelinat où il avait grandi pour se joindre aux forces aériennes américaines. La Seconde Guerre mondiale battait son plein, et l’on n’a pas tardé à lui confier des responsabilités normalement réservées à des hommes plus vieux et plus chevronnés. Il a dit à un journaliste, des années plus tard, que l’engin le plus gros qu’il avait conduit avant de piloter un quadrimoteur B-17 était une charrue à soc tirée par quatre mules. À l’approche de ses 90 ans, il dit maintenant : « Nous n’étions tous que des enfants aux commandes de ces engins. »

ENCOURAGEMENTS INATTENDUS

Aspirez-vous à être encouragé ? Avez-vous besoin aujourd’hui d’un petit coup de pouce pour affronter toutes les mauvaises nouvelles qui vous accablent ? Le psalmiste David peut vous remonter le moral contre toute attente par certaines paroles que l’on juge souvent négatives.

BARRIÈRES ET BÉNÉDICTIONS

Qu’a vu Jésus chez la femme au puits dans Jean 4 ? Il a vu en elle une personne qui voulait se faire accepter et qui avait désespérément besoin de se savoir aimée. Par-dessus tout, il a vu quelqu’un ayant besoin de ce qu’il était le seul à pouvoir lui procurer : un cœur nouveau.

OUVRIR LA MAIN POUR AIDER

Un sans-abri passe du temps dans la bibliothèque du quartier. Un certain après-midi que je m’y trouvais en train d’écrire, j’ai fait une pause pour manger. Après avoir fini la moitié d’un sandwich dinde et gruyère, je me suis remémoré cet homme. Quelques minutes plus tard, je lui ai offert la partie de mon repas que je n’avais pas touchée. Il l’a acceptée.

L’ESPRIT DE L’ÉPOQUE

Chaque époque possède ses propres pensées, idées et valeurs qui influencent la culture ; il s’agit de « l’esprit de l’époque ». C’est le genre de consensus grandissant qui nous endort, nous amenant petit à petit à adhérer aux valeurs à la mode dans la société.

NOUS AVONS BESOIN D’ESPOIR

Adam et Ève n’avaient pas besoin d’avoir de l’espoir puisque tous leurs besoins étaient comblés. Par ailleurs, ils avaient toutes les raisons de croire que leur vie se poursuivrait de manière aussi agréable qu’elle avait commencé, à jouir de toutes les bonnes choses que Dieu leur procurait. Ils ont cependant tout risqué pour obtenir la seule chose dont le serpent a dit que Dieu les privait : la connaissance du bien et du mal (Ge 2.17 ; 3.5). Ainsi, lorsque le serpent est venu leur faire une offre, Ève s’est empressée de l’accepter et Adam de l’imiter (3.6). Ils ont ainsi obtenu ce qu’ils voulaient : la connaissance. Cependant, la perte de leur innocence a entraîné le besoin d’espoir – celui de voir leur culpabilité et leur honte disparaître, ainsi que leur bonne relation avec Dieu être restaurée.