Month: septembre 2012

FIN PRÊT

L’idée d’être toujours prêt me fait penser à notre voisin quand j’étais enfant. Lorsque M. Nienhuis rentrait chez lui, il reculait immanquablement sa voiture dans le garage. J’ai trouvé cela curieux jusqu’à ce que ma mère m’explique que Nels était sapeur-pompier bénévole. S’il recevait un appel, il devait être prêt à partir pour la caserne de pompiers en triple vitesse. Il se garait donc en marche arrière afin de pouvoir partir vite quand il devait se présenter au travail.

POURQUOI NOUS TRAVAILLONS

Vers la fin des années 1960, Sir Christopher Wren a reçu pour mandat de rénover la cathédrale St. Paul à Londres. Selon la légende, il serait allé visiter le chantier de construction de ce superbe édifice et des ouvriers l’ont reconnu. Wren a fait le tour du chantier, demandant à plusieurs des hommes ce qu’ils faisaient. Un des ouvriers lui a répondu : « Je taille un morceau de pierre. » Un deuxième ouvrier lui a répondu : « Je gagne cinq shillings et deux pennies par jour. » Un troisième avait une perspective différente : « J’aide Christopher Wren à bâtir une cathédrale magnifique à la gloire de Dieu. » Quel contraste dans l’attitude et les motifs de cet ouvrier !

DIALOGUER

Vous êtes-vous déjà retrouvé pris dans une conversation avec une personne qui ne parle que d’elle-même ? Par politesse, vous amorcez un dialogue avec elle en lui posant des questions. Elle se met alors à parler indéfiniment d’elle-même, sans jamais vous poser la moindre question. Tout tourne autour d’elle, et la conversation ne porte jamais sur vous.

UNE CHORALE UNIQUE

Lorsque Mitch Miller est mort en juillet 2010, la plupart des gens se le sont rappelé comme l’homme qui invitait tout le monde à chanter avec lui. Dans son émission de télévision très prisée de 1960, Sing Along with Mitch , une chorale entièrement masculine chantait des chansons bien connues dont les paroles apparaissaient à l’écran afin que les téléspectateurs se joignent à elle. Dans un obituaire du Los Angeles Times , on citait Miller, qui disait devoir la réussite de son émission en partie à l’apparition de sa chorale : « J’ai toujours veillé à engager des chanteurs grands, courts, chauves, gras, potelés et autres – des gars ordinaires. » Cette diversité unifiée produisait une musique magnifique à laquelle tout le monde était invité à participer.