Il y a plusieurs années, j’ai fait la connaissance d’un jeune motard. Il avait grandi dans un pays où ses parents étaient missionnaires. Quand sa famille est rentrée aux États-Unis, il n’a pas su se faire à la vie du pays. Il a mené une vie agitée et est mort tué dans un combat de rue entre gangs rivaux.

J’ai collaboré à plusieurs services funèbres, mais c’est le sien qui a été de loin le plus mémorable. Il s’est tenu dans un parc où une coupe d’herbe naturelle entoure un petit lac. Ses amis ont garé leurs motocyclettes en rond et se sont assis sur l’herbe autour d’un ami et moi tandis que nous dirigions le service. Nous avons prononcé des paroles simples et courtes au sujet de la paix entre les factions en guerre et la paix intérieure que l’amour de Jésus peut procurer.

Après, un membre du gang de motards nous a remerciés, a commencé à s’éloigner, mais est revenu sur ses pas. Je n’ai jamais oublié ce qu’il nous a dit : qu’il avait « un putt, un bloc et une vieille » (une motocyclette, un appartement et une petite amie), puis il a ajouté : « Mais je n’ai aucune paix. » Nous avons donc parlé de Jésus, qui est notre paix.

Que l’on ait une moto ou une Cadillac, un manoir ou un minuscule appartement, un être cher ou personne, cela ne fait aucune différence. Sans Jésus, il n’y a aucune paix possible. Il a dit : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix » (Jn 14.27). Ce don est fait à tous ceux qui mettent leur foi en Christ. Lui avez-vous demandé qu’il vous accorde sa paix ?