La vie d’Erin différait grandement de celle de la plupart des enfants de 8 ans. Tandis que les autres enfants couraient, s’amusaient et mangeaient des glaces, Erin était alitée et nourrie par intraveineuse – et capable de ne percevoir que les lumières les plus éclatantes et les sons les plus perçants. Luttant contre d’incessantes maladies et de grands handicaps, elle ne connaissait que seringues, infirmières et visites à l’hôpital.
Entourée d’une famille remarquable, qui l’enveloppait de compassion et d’amour, Erin est morte avant son neuvième anniversaire.
Quelle leçon la vie d’une précieuse enfant comme Erin – qui n’a jamais prononcé un seul mot, colorié un seul dessin et chanté une seule chanson – peut-elle nous enseigner ? C’est un ami de la famille qui a répondu le mieux à cette question : « La présence d’Erin dans notre vie nous a tous rendus meilleurs. Elle nous a enseigné la compassion, un amour inconditionnel et la gratitude pour les petites choses. »