Hans Geiger, Marie Curie, Rudolf Diesel, Samuel Morse et Louis Braille ont quelque chose en commun. Ils ont tous fait une découverte importante qui porte leur nom. Leur nom, de même que celui de beaucoup d’autres, apparaît dans la rubrique de l’encyclopédie Britannica réservée aux plus grandes inventions, cette liste de 325 innovations ayant grandement influencé la vie humaine.
Nous qui suivons Christ portons son nom. Dans le récit que Luc fait de l’Église primitive, il dit : « Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens » (Ac 11.26). Plus tard, Pierre a exhorté les premiers croyants à ne pas avoir honte de souffrir « comme chrétien » (1 Pi 4.16). Le terme chrétien, dont on se servait à l’époque pour insulter les disciples de Jésus, est devenu pour ces derniers un honneur, un signe d’alliance avec lui.
E. M. Blaiklock, ancien titulaire de la chaire des lettres classiques de l’Université d’Auckland, a écrit qu’au Ier siècle le terme chrétien sonnait
« légèrement bien, car il évoquait la fidélité et l’acceptation d’une personne, en l’occurrence le Messie (Christ). […] La véritable connotation moderne de ce mot suit la même tradition. […] Le chrétien, c’est celui qui accepte, avec tout ce que cette acceptation comporte, la seigneurie de Jésus-Christ. »