Il y a en Allemagne une jolie petite ville bavaroise qui porte le même nom qu’un endroit horrible : Dachau. Sur le site même de cet infâme camp de concentration se trouve un musée qui attire beaucoup de gens s’intéressant à l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.
En le visitant, il serait difficile de passer à côté des paroles trompeuses gravées au-dessus d’un portail d’acier : Arbeit Macht Frei. Cette phrase – le travail vous libérera – n’était qu’un mensonge cruel destiné à donner de faux espoirs à ceux qui entraient dans ce lieu de mort.
Aujourd’hui, beaucoup de gens entretiennent le faux espoir de gagner une place au ciel en s’efforçant d’être bons ou en faisant le bien. Les normes de perfection de Dieu exigent toutefois une vie dénuée de tout péché. Aucun de nous ne pourra donc jamais être « assez bon ». Ce n’est que par le sacrifice du Sauveur sans péché que nous sommes justifiés. Jésus, « qui n’a point connu le péché, il [Dieu] l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 Co 5.21). La vie éternelle nous est donnée par le don de grâce de Dieu, et non en raison de nos bonnes oeuvres (Ép 2.8,9).