Dans un article du Wall Street Journal, Jennifer Saranow a écrit une chronique sur les efforts extraordinaires que certains Américains d’âge moyen déploient pour retrouver la voiture favorite qu’ils ont déjà possédée et aimée, mais perdue. Ils cherchent dans les pubs de voitures sur internet, appellent les marchands de ferraille, et engagent même des spécialistes qui demandent 400 $ l’heure pour les aider à retrouver la voiture même qui symbolisait leur jeunesse, et pas un modèle identique.
Certains qualifieraient leurs efforts de frivoles – une perte de temps et d’argent – mais la valeur d’une voiture, comme bien des choses, varie d’une personne à l’autre.
Dans Luc 15, des gens méprisés par leur société viennent entendre Jésus, mais certains chefs religieux s’en plaignent : « Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux » (v. 2). Afin d’établir la valeur que ces « gens de mauvaise vie » ont pour Dieu, Jésus raconte des histoires mémorables au sujet d’une brebis perdue (v. 4-7), d’une pièce d’argent perdue (v. 8-10) et d’un fils perdu (v. 11-32). Chaque parabole relate l’angoisse de la perte, l’effort pour retrouver ce qui est perdu et la joie de retrouver quelque chose de grande valeur. Dans chaque histoire, nous voyons une image de Dieu, le Père bienveillant, qui se réjouit de chaque âme perdue qui est retrouvée.
Même si vous vous sentez loin de Dieu aujourd’hui, vous avez une grande valeur à ses yeux. Il vous cherche.– D.C.M.