L’automne dernier, ma femme, Carolyn, et moi étions en voiture sur une route de montagne sinueuse, quand nous avons croisé un grand troupeau de moutons descendant la route à notre rencontre. Un berger et ses chiens les précédaient, guidant le troupeau hors des pâturages d’été vers les plaines et les quartiers d’hiver.
Nous avons garé la voiture sur l’accotement et attendu tandis que le troupeau circulait autour de nous. Nous l’avons regardé jusqu’à ce qu’il quitte notre champ de vision, puis je me suis demandé : Les brebis craignent-elles le changement, le mouvement, les nouveaux endroits ?
Comme la plupart des personnes plus âgées, j’aime le « bercail » – les vieux endroits connus. Mais tout bouge et change de nos jours ; je suis conduit hors des lieux familiers vers un vaste inconnu. Quelles nouvelles limites vont m’affecter dans les jours à venir ? Quelles peurs inconnues vont surgir ? Les paroles de Jésus dans Jean 10 me viennent à l’esprit : « Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles » (v. 4).
Nous serons peut-être étonnés de ce que la vie nous réserve cette année et l’année prochaine, mais notre Berger connaît le chemin que nous prenons. Et il marche devant nous. Il ne nous conduira pas sur des sentiers trop dangereux ni trop ardus où il ne pourra pas nous aider. Il connaît nos limites. Il connaît le chemin qui mène aux verts pâturages et à l’eau fraîche ; tout ce que nous devons faire, c’est le suivre. – D.H.R.