J’ai entendu quelque chose à un culte de Pâques que je n’ai pas oublié : « Les gains associés à la résurrection de Jésus sont plus nombreux que les pertes associées à la chute. » Plus de gains que de pertes ? Est-ce vrai ?
Chaque jour, les dégâts causés par l’entrée du péché dans le monde nous affectent. L’avidité, l’injustice et la cruauté remontent toutes à la décision qu’Adam et Ève ont prise de suivre leur propre chemin plutôt que celui de Dieu (Ge 3). L’héritage de leur désobéissance est transmis à chaque génération. Sans l’intervention de Dieu, nous serions dans une situation désespérée, mais Jésus a vaincu le péché par sa croix et a triomphé de la mort par sa résurrection.
Paul célèbre la victoire de Christ dans Romains 5, qu’on appelle souvent le chapitre du « beaucoup plus » du Nouveau Testament. Paul y compare la dévastation causée par le péché à la puissance de restauration de la grâce de Dieu. Dans chaque cas, la grâce est plus grande que les conséquences du péché. En guise de conclusion, Paul déclare : « [Là] où le péché a abondé, la grâce a surabondé, afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce règne par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur » (5.20,21).