Dans leur livre qui parle de ce qui ne va pas dans la moisson, James Engel et Wilbert Norton illustrent au moyen d’un graphique comment les gens traversent souvent une série d’étapes qui précèdent la conversion avant de faire le pas de foi et de recevoir Jésus comme leur Sauveur.
Quand on entend des gens raconter leur conversion, on pourrait en conclure que la foi a surgi brusquement, mais leur salut comporte fréquemment un long pèlerinage spirituel avant la prise de décision. Ils ont eu besoin de temps pour réfléchir à l’Évangile. Pour eux, accepter Jésus comme Sauveur a été un processus.
Il en va de même du processus agricole : des mois d’attente prennent fin et les ouvriers arrivent par flots dans les champs pour participer aux récoltes. Une des paraboles de notre Seigneur illustre comment la foi – telle une plante – a besoin de temps pour se développer. Répondre à l’Évangile est semblable à une semence qui produit « d’abord l’herbe, puis l’épi, puis le grain », et puis finalement, « la moisson est là » (Mc 4.28,29).
Étant donné que les gens peuvent avoir besoin de temps et de multiples contacts avec l’Évangile avant d’être prêts à prendre une décision, nous devons être sensibles à l’étape où ils sont rendus dans leur pèlerinage spirituel. Entre-temps, nous pouvons cultiver un intérêt spirituel, prier pour eux et attendre le moment de la moisson ! – H.D.F.